Passer du coq à l’âne : une expression qui en dit long !
Savez-vous pourquoi on dit “passer du coq à l’âne” ? Découvrez l’origine médiévale et amusante de cette expression avec La Savonnière du Moulin !
Passer du coq à l’âne… mais pas n’importe comment !
Chez La Savonnière du Moulin, on aime bien les expressions françaises un peu farfelues (et forcément, quand il est question d’ânes, on tend l’oreille !).
L’autre jour, une petite Alice, 6 ans, a demandé :
« Mais pourquoi on dit passer du coq à l’âne ? »
Excellente question ! Et sa réponse nous vient tout droit du Moyen Âge…
Une expression vieille comme nos campagnes
Au XIVᵉ siècle, passer du coq à l’âne signifiait déjà changer de sujet sans prévenir.
Mais attention, à cette époque, l’ane ne désignait pas notre bon vieil âne, compagnon des fermes, mais… la femelle du canard !
Eh oui ! En ancien français, on disait ane (sans accent) pour ce que nous appelons aujourd’hui une cane.
L’expression originale était donc saillir du coq à l’ane, autrement dit : imaginer un coq tentant de s’accoupler avec une cane.
Autant dire que cela ne risquait pas de donner des petits !
Et c’est justement cette incompatibilité improbable qui a donné naissance à l’idée de passer d’un sujet à l’autre sans lien logique.
Un accent qui change tout !
Avec le temps, le mot ane est tombé en désuétude et la cane a pris sa place dans notre vocabulaire moderne.
Ne comprenant plus le sens d’origine, on a ajouté un accent circonflexe… et voilà comment le pauvre âne s’est retrouvé, bien malgré lui, dans l’histoire !
Et pour finir, une petite blague (promis, presque sans jeu de mots)
« Quand est-ce qu’une poule a mal aux fesses ?
Quand elle passe du coq à l’âne ! »
Chez La Savonnière du Moulin, on aime mêler traditions, humour et savoir-faire artisanal.
Alors, la prochaine fois que vous entendrez cette expression, pensez à nos ânes — les vrais, les doux, ceux qui nous offrent leur lait précieux pour fabriquer nos savons et cosmétiques naturels ?.